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La sclérose en plaques ou SEP a été décrite pour la première fois
le 14 mars 1868 par le Docteur Jean-Martin Charcot, neurologue Français.

Définition :

La SEP est une maladie inflammatoire chronique du système nerveux-central.

Elle est considérée comme une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire détruit la myéline.
La myéline est la substance qui forme une gaine protectrice autour du nerf.

La myéline facilite la transmission des signaux nerveux.

Qui est touché ?

Deux millions de personnes souffrent de SEP dans le monde, 80 000 en France. Elle débute en général entre 20 et 40 ans.

Elle touche plus les femmes (2 pour 1 homme) et très rarement les enfants.

L’évolution de la maladie est très variable d’une personne à l’autre. En général, elle évolue durant 25 ans.

La SEP n’est pas héréditaire

Les différentes formes :

Rémittente, c’est la forme la plus rependue, caractérisée par la survenue de poussées entrecoupées de rémission. Pendant une poussée, certains symptômes apparaissent, elle dure quelques jours et disparait. La fréquence moyenne des poussées est d’un an.
Primaire progressive, elle est caractérisée par une aggravation régulière des troubles neurologiques irréversibles.
Secondaire progressive, elle est d’abord rémittente, puis progressive.
Les troubles :

Enraidissement musculaire et faiblesse motrice (difficultés à la marche)
Troubles sensitifs (sensations de ruissèlement sur la peau, douleurs avec la sensation d’avoir un membre serré dans un étau, insensibilité d’un membre, difficultés de coordination des mouvements).
Atteinte des organes de l’équilibre (instabilité gênant la marche, sensations de vertige).
Atteinte oculaire (baisse de la vision avec douleur, vue floue, vision dédoublée)
Troubles vésico-sphinctériens dus à l’atteinte des fibres nerveuses qui contrôle la vessie (difficulté à uriner, mauvaise vidange de la vessie pouvant entrainer des infections urinaires et des dommages rénaux).
Troubles sexuels (chez l’homme : instabilité de l’érection, difficultés d’éjaculation) (chez la femme : baisse de lubrification vaginale, baisse de la libido, douleurs au cours des rapports)
Atteinte de la cognition (difficultés de concentration, de mémorisation)
Fatigue
Dépression
Les troubles et leur intensité varient d’une personne à l’autre.

Le diagnostic :

Il se fait par observation des signes cliniques. Il est confirmé par IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique) qui permet de mettre en évidence les plaques démyélinisées sur les fibres nerveuses. Un examen du liquide céphalo-rachidien par ponction lombaire permet de mettre en évidence la présence de globules blancs et une évaluation du pourcentage des anticorps.

Le traitement :

Il n’existe pas de traitement curatif, mais une prise en charge précoce permet d’améliorer la qualité de vie.

Un traitement médicamenteux visera à diminuer l’activité du système immunitaire pour éviter qu’il ne détruise davantage la myéline.

Des séances de rééducation avec un kinésithérapeute permettra d’améliorer le confort de la personne (troubles moteur) ainsi qu’un soutien psychologique.

Quelques conseils :

Ne jamais faire d’automédication
Suivre scrupuleusement le dosage prescrit par le médecin ou le neurologue.
Limiter le stress (il pourrait augmenter les lésions nerveuses)
Se faire aider et soutenir par des associations par exemple :
– Association pour la Recherche sur la Sclérose En Plaques www.arsep.org
– Ligue Française contre la Sclérose En Plaques

Un commentaire

  1. Christine 6 janvier 2013 à 8 h 33 min - Reply

    bonjour je m’appelle christine je suis diagnostiquee sepienne depuis l’an 2000
    je commence seulemen depuis 2 ans a vouloir partager, ne pas rester seule est important je fais partie de l’apf
    si vous avez envie ou besoin de me parler j’essaierais dans la mesure de mes moyens et de mon etat de sante de vous repondre
    merci et bon courage a tous garder le sorire

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