C’est une question qui plonge tout le monde dans l’embarras et parfois même dans des états d’inquiétude que l’entourage de l’aidant ne soupçonne pas.
En effet, pour les aidants de leur conjoint et, à plus forte raison, de leur enfant, handicapé ou malade, une interrogation terrible se résume de la façon suivante « que va-t-il se passer pour lui quand je ne serai plus en état de l’aider ou plus là ? »
La question sur l’avenir est tellement angoissante pour certains aidants qu’ils n’arrivent pas à en parler alors qu’au contraire, ce serait important de le faire tant que l’aidant est en pleine possession de ses moyens.
Il existe d’ailleurs des modalités mises en place, ce que l’on nomme «mandat de protection future». Il est possible de consulter un notaire pour dire ce que l’on souhaite pour soi-même et aussi pour ses proches.
Quand un enfant handicapé léger, devenu jeune adulte, vit au domicile de ses parents, une autre organisation peut être intéressante. Pour ce jeune qui ne pourra jamais s’assumer vraiment seul, un lieu de vie autre que le domicile familial est une bonne alternative. Peut-être avec un accompagnement, ce jeune pourra-t-il ensuite accéder à son propre logement. En tout cas, quand il ne pourra plus vivre avec ses parents parce qu’ils ne seront plus en état de l’héberger ou même parce qu’ils seront décédés, il aura son lieu de vie à lui et il ne perdra pas tout d’un coup.
Enfin, beaucoup d’aidants qui se sentent épuisés disent « pourvu que je n’ai pas un accident, ou que je ne meure pas avant celui que j’aide ». Cette préoccupation montre combien l’aidant a besoin d’être aidé de nombreuses façons différentes. Cela montre aussi à quel point l’aidant a besoin de parler de ses préoccupations. Rester silencieux ajoute aux difficultés.
Article rédigé par Michèle Guimelchain-Bonnet, psychologue clinicienne et animatrice de l’émission radio “la parole aux aidants” sur Vivre FM
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