Nous avons tous plus ou moins entendu parler du “cinquième risque” et de la réforme sur la dépendance menée par le gouvernent. Mais connaissez-vous vraiment l’origine des mots “cinquième risque” et leur signification ?
En 1945, la première préoccupation à l’origine de la protection sociale des travailleurs salariés était de compenser le risque des pertes de salaire.
Quatre risques ont été identifiés et portés par la « Sécurité sociale » au moment de sa mise en place. Ces risques concernent la maladie, la famille, les accidents du travail et les maladies professionnelles et enfin la vieillesse.
La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS, appelée improprement Sécurité sociale) a été créée pour compenser le risque lié à la maladie en remboursant les soins et en octroyant des indemnités journalières. De même, les pensions d’invalidité compensent la perte de salaire due à un accident de travail ou à une maladie professionnelle.
La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a été créée pour gérer les versements des pensions de retraite (période de cessation d’activité donc perte du salaire) des salariés du régime général.
La Caisse nationale d’allocations familiales (CAF) apporte des allocations permettant à une famille de compenser la perte de pouvoir d’achat due à l’arrivée d’enfants, en raison des charges supplémentaires liées à leur éducation.
En 1958, la protection sociale s’est étendue au risque chômage. A été mise en place L’UNEDIC dont le but est de protéger les salariés du risque lié au chômage, autre forme de cessation d’activité, donc de perte de salaire. Malgré différentes réformes et appellations, l’UNEDIC existe encore aujourd’hui.
Le terme 5ème est utilisé en référence aux 4 premiers risques à l’origine de la Sécurité sociale. Cependant, il n’est pas porté par les caisses de Sécurité sociale.
La définition du 5ème risque est : « champ de la protection sociale consacré à l’aide à l’autonomie. Il recouvre l’ensemble des réponses, financières ou non, pouvant être apportées à toute personne, quel que soit son âge, pour compenser ses limitations d’activité, c’est-à-dire les impossibilités ou difficultés durables d’accomplir seul et sans aide les gestes de la vie quotidienne et de la participation à la vie sociale ».
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Les mécènes d’Aidant attitude
Les mécènes d’Aidant attitude contribuent au développement du fonds de dotation, à la fois par des actions de mécénat, mais aussi par la réalisation de projets communs pour les aidants. Sans eux Aidant attitude n’existerait pas, et ne pourrait pas mener ses actions d’information, soutien et réconfort aux aidants.
Particulier : Vous pouvez déduire 66% de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.
Intéressant débat …mais domage que l’on aborde jamais les dérives tarifaires des EHPAD public …qui consiste depuis plusieurs années à faire porter les augmentations sur la partie hébergement …restant a charge des résidants et leurs familles ..,de constater que 60 % des frais de fonctionnement repose sur la partie hébergement !!!!!!
Bien sur quand il est possible de garder chez soi les malades en fin de vie, j’ai gardé mon père, ma mère et mon mari) mais qu voudra me prendre chez eux (quatre garçons) pour me soigner… J’ai 78 ans et atteinte d’une scoliose du bassin dégénérante avec des lésions d”arthrose très importantes et c’est vraiment important de penser aux frais d’hebergement dans une EPHAD. Pourrais_je me soigner chez moi (un T2) . Puis-je demander un dossier pour une APA? Voilà après toute une vie de cotisations . Que fais-t-on des “vieux”? et je ne suis de loin pas la plus à plaindre, en voyant le ttaux de retraite actuel qui est versé.