Vous savez que la solidarité est la clef pour que nous puissions tous vivre au mieux dans le meilleur des mondes possibles !
Et vous avez tout à fait raison ! Le terme « solidarité » vient du latin « solidus » qui veut dire « massif » et de l’expression latine « in solidum » qui signifie « pour le tout ».
La solidarité est donc le moyen de se sentir très solides tous ensemble. Lorsqu’une personne vieillit et perd petit à petit ses facultés ou quand une personne est en situation de handicap, comment faire sans la solidarité ? Le terme « handicap » est lui-même fondé sur cette idée puisqu’il a pour signification première de rétablir une égalité.
Le modèle d’état-providence, dans lequel nous vivons, s’est d’ailleurs construit à partir de cette idée : permettre à la population française de bénéficier à la fois d’une protection sociale à travers le système d’assurance qu’est la sécurité sociale et à la fois d’une justice sociale à travers le système d’assistance qu’est l’aide sociale.
Vous vous sentez totalement concerné(e) par cette question de solidarité
Mais les moyens ne sont rien s’il n’y a pas des hommes pour les mettre en place, me direz-vous. Et c’est absolument vrai ! Quand la personne malade et/ou en situation de handicap a besoin de quelque chose au quotidien : faire les courses, appeler le médecin, s’occuper des factures… C’est vous qu’elle/il appelle.
L’état n’est là que pour fournir une structure, c’est vous qui la faites vivre. Et c’est bien vrai ce que vous me dites là !
Et puis lorsque l’aidé ne parvient plus à prendre les décisions pour elle/lui, qui est-ce que les professionnels de santé, la justice… sollicitent ?
Encore une fois, on parle bien de vous, aidant ! Les décisions sont collégiales ? Il y a une équipe pluridisciplinaire que vous pouvez rencontrer pour échanger et prendre la meilleure des décisions possibles ? Oui mais, au final, c’est bien vous, aidant, qui prenait la décision lorsque l’aidé ne peut plus le faire par et pour lui-même…
On compte sur vous mais vous n’êtes pas un super héros!
Oui, oui ! C’est tout à fait cela ! On compte sur vous ! Si vous n’étiez pas là, comment les choses se dérouleraient ? Qui ferait les démarches pour obtenir les aides financières et matérielles ? Comment s’organiserait la journée de l’aidé ? A qui il reviendrait de prendre les décisions ?
Mais n’oubliez pas : la solidarité, c’est un travail d’équipe, une équipe dont nous venons d’établir la liste des membres. Vous n’êtes donc pas seul(e) mais bel et bien entouré(e)…
Ah… Ce que vous l’aimez votre aidé ! Vous êtes vraiment adorable… Vous savez que ses journées sont difficiles alors vous voudriez qu’elles soient les plus douces possibles, qu’elles soient parfaites, que tous ses repères soient conservés…
Vous voulez que ses journées soient… Lisses ? Ternes ? Banales ? Attention, trop de perfection tue la vie ! Un peu de fantaisie, diantre ! Vous en faites beaucoup pour votre aidé ? Vous n’êtes pas obligé(e) de tout faire. Balavoine avait raison de chanter « Je n’suis pas un héros ». Vous n’êtes pas non plus un super héros. Sachant cela, offrez-vous un moment de pure folie : allez vous promener avec votre aidé, jouer aux cartes ensemble, regardez des photos en riant des bons moments partagés et surtout… fêtez Pâques dans la joie !
Qu’est-ce qui compte le plus, ce que vous FAITES ou ce que vous DONNEZ ?
Article rédigé par Sandrine Damez
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