Souvent très sollicités, les aidants ne parviennent pas à préserver une qualité et une hygiène de vie qui leur permettent d’assumer leur rôle sereinement. Le yoga du rire, dont la vocation est d’oxygéner le cerveau et le corps pour en réduire les tensions, peut être une des solutions à ce problème.
En 1939, nous riions 19 minutes par jour, aujourd’hui 2 minutes de moins.
Un malaise que nous, aidants, connaissons bien : ce n’est pas que nous n’aimons pas rire mais avec un proche en situation de maladie ou de handicap, la vie perd parfois de son éclat…
Pourtant le rire est fondamental pour l’homme.
Lorsque nous rions, nous parvenons à un état de relaxation optimal.
De nombreuses études scientifiques montrent que le rire a un impact sur la pression artérielle, le système immunitaire, le rythme cardiaque, les muscles.
Il permet la sécrétion d’hormones telles que les catécholamines, sérotonine mais aussi l’endorphine, dite l’hormone du bonheur…
C’est en constatant que ses patients joyeux guérissaient plus facilement que les autres que Madan Kataria, médecin généraliste, a créé le yoga du rire avec l’aide de son épouse, professeur de yoga.
Le premier club du rire a donc vu le jour à Mumbai, le 13 mars 1995.
En France, Corinne Cosseron (auteur de « Remettre du rire dans sa vie » ou « Le yoga du rire », coécrit avec Linda Leclerc) a lancé les premiers clubs à la suite de sa formation auprès de Madan Kataria. Et elle a créé l’école internationale du rire en 2002.
En club, les rires sont des exercices de respiration qui, lorsqu’ils sont pleinement réalisés, débouchent sur de véritables fous rires.
Ils permettent cette chose formidable : recharger nos batteries !
A ce sujet, vous pouvez lire « Comment je me suis soigné par le rire » de Norman Cousins ou regarder le film « Docteur Patch », avec Robin Williams…
Vous pouvez également mesurer votre réactivité au stress.
Article écrit par Sandrine Damez
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