dimanche 6 juin 2010 Facebook pour aidants…
La secrétaire d”Etat chargée des Aînés, Nora Berra, a déclaré “Je pense aussi à la nécessité de développer une entraide entre les aidants, par l’intermédiaire de réseaux, pour rompre leur isolement, renouveler leur réseau relationnel, se rassurer, trouver des réponses à leurs besoins et une aide concrète. Le web devient ainsi l’un des vecteurs qui peut faciliter l’expression de par sa distance et son anonymat. Il permet ce que le face à face peut parfois restreindre en raison de pudeur, de crainte d’être jugé ou de difficulté d’expression en groupe.”
Il est vrai que l’aidant peut se retrouver malgré lui dans une situation d’isolement. A force de se concentrer sur le proche aidé, il n’a plus de temps à consacrer pour avoir une vie sociale normale; l’isolement peut alors survenir.
Pour les jeunes séniors aidants, ayant la quarantaine, il est normal et facile d’utiliser le web pour trouver des informations. Pour les anciennes générations, passé 65 ans, il est beaucoup moins évident d’avoir le réflexe web pour partager ou trouver des solutions et réponses à ses interrogations.
Est ce à dire que la cible privilégiée pour créer des réseaux collaboratifs entre aidants sur la toile serait les jeunes séniors ? Il est probable que par soucis d’anticipation et prévention, le web sera un outil privilégié pour toucher les prochaines générations. Ces derniers temps, l’actualité autour du cinquième risque a beaucoup abordé le thème de la prévention : former, informer, réponses aux questions les plus fréquemment posées. Forcément le e-learning ou les modules de formation en ligne permettront de façon interactive et sans cesse enrichie, l’acquisition de connaissances, et leur partage, autour d’une maladie, ou d’une problématique (aménagement du domicile, alimentation, répit, etc…).
Le simple fait de pouvoir échanger dans un forum, ou un espace partagé suffit à rompre l’isolement. Il faut donc développer les outils de partage, ou applications communautaires qui pourraient également permettre de réunir aidants professionnels et familiaux, au sein de communautés virtuelles, autour de thèmes et problématiques partagées.
L’explosion des réseaux sociaux comme Facebook, devrait être détournée pour créer des réseaux d’aidants. En analysant les contenus de ces réseaux, il serait également possible de mieux comprendre (comme c’est déjà le cas aux Etats-Unis) les contraintes, problèmes, et questions des aidants afin d’améliorer les formations, et faire de la prévention.
Facebook aidants, n’est pas si loin. Il suffirait peut être d’adapter ce célèbre réseau aux contraintes et besoins des aidants pour réaliser une vraie avancée en matière d’accompagnement et de soutien à cette population encore très mal reconnue.
Les mécènes d’Aidant attitude
Les mécènes d’Aidant attitude contribuent au développement du fonds de dotation, à la fois par des actions de mécénat, mais aussi par la réalisation de projets communs pour les aidants. Sans eux Aidant attitude n’existerait pas, et ne pourrait pas mener ses actions d’information, soutien et réconfort aux aidants.
Particulier : Vous pouvez déduire 66% de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.