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Aimez-vous votre travail ? Moi, j’aime le mien. Chaque jour, je me lève avec l’assurance d’apporter du bien-être a quelqu’un. Chaque jour est différent, avec son lot d’émotion, de sourire, de tristesse, de partage, d’entraide et de diplomatie. Chaque jour, je suis attendue avec impatience. Et chaque jour, je frappe aux portes avec le sourire. Je suis aide à domicile en milieu rural.

Chaque jour, j’aide de trois à sept personnes.

Mes journées vont de deux heures à 8 heures de travail effectif auquel il faut rajouter les transports qui, pour une journée de huit heures peut aller jusqu’à une heure trente.

Mon travail est très varié. Contrairement aux idées reçues, une aide à domicile ne fait pas que le ménage.

Pour ma part, le ménage est loin d’être mon activité principale.

A chaque intervention, je m’adapte à la personne, je l’écoute, j’essaie d’apporter des solutions, d’être le lien avec l’extérieur.

Dans certaine maison, je suis la seule visite de la journée, voire de la semaine et quelque fois plus. Il est important que je sois souriante et que j’arrive avec quelques informations concernant la vie du village.

J’ai travaillé chez une vieille dame qui aimait la vie des stars, chose qui m’intéresse bien peu. Mais chaque jour (merci internet), je cherchais quelques renseignements qui alimenteraient la conversation. J’allais coucher cette dame de 92 ans. Le coucher à cet âge est souvent difficile. En parlant de chose qui lui faisait plaisir, tout se passait bien et elle était calme à mon départ.
Une autre, fait son ménage avant mon arrivée ! Pourquoi ? Pour aller se promener ! Nous allons au cimetière sur la tombe de son mari, puis à l’épicerie du village, ou nous trouvons toujours une personne pour parler un peu … C’est aussi cela l’aide.

Je fais aussi souvent office de secrétaire. Les papiers administratifs deviennent de véritable casse-tête pour les personnes vieillissantes. Je prends donc le temps d’expliquer, de répondre aux courriers, de téléphoner,…. Il m’arrive de me faire aider par les assistantes sociales. J’ai donc connaissances de beaucoup de renseignements très personnels concernant les personnes que j’aide.

Cela pour dire que la confiance est importante.

Elle l’est pour cela et pour pouvoir aider au mieux la personne. Comment aider quelqu’un que vous voyez déprimer et qui ne vous donne pas la raison de ce mal-être ? Par contre, s’il vous fait confiance, en discutant un peu, en pratiquant l’écoute bienveillante, vous pouvez comprendre et aider.
Etre aide à domicile c’est aussi aider à la toilette, sans outrepasser ses attributions. Nous ne devons pas effectuer de soin. Dans la réalité, nous le faisons toutes, je pense, mais si l’aide à domicile vous dit «je n’ai pas le droit» de grâce, n’insistez pas et ne faites pas de réflexion. Si elle dit «non» c’est qu’elle doit prendre des risques qu’elle ne peut pas assumer.

De plus en plus, nous sommes amenées à jouer le rôle des aides soignantes.

Personnellement, je me bats pour que cela n’arrive pas. Nous n’avons pas la formation, la connaissance pour le faire. A chacun son métier. Il faut aussi savoir que lorsque nous intervenons pour faire une toilette, pour lever ou coucher une personne, c’est la personne elle-même qui paie. Si c’est une aide-soignante … c’est la sécurité sociale !

Il m’arrive aussi de travailler à perte. Et oui, on ne travail pas toujours pour gagner de l’argent !

Nous sommes payées 0,38 euros du kilomètre entre deux interventions. Le premier voyage et le dernier étant à notre charge. Quand il n’y a qu’une intervention, il n’y a pas de remboursement de frais. Quand vous devez faire douze kilomètre aller (entre dix et quinze minutes de route), douze kilomètre retour, pour travailler 30 minutes, le calcul est vite fait, n’est-ce-pas ? Pourquoi je le fais me direz-vous ?

Je pense sincèrement que lorsqu’on a choisi d’être aide à domicile, nous le sommes jusqu’au bout.

Et si une personne avait besoin, je me sentirais bien mal de refuser de l’aider en attendant qu’une autre solution soit trouvée.
Les aides à domicile sont rarement à temps plein. Pour atteindre un salaire correct, nous sommes obligées de travailler six jours sur sept et de cumuler plusieurs employeurs (souvent une association et des chèques emploi-service. Il n’est pas rare d’avoir des amplitudes horaires de douze heures, c’est à dire de commencer une première intervention à huit heures et de terminer la dernière à 20 heures. Tout en sachant que dans cette journée, il peut y avoir seulement trois heures de travail, (matin, midi et soir,) et que dans ces circonstances, il est bien difficile de trouver un autre emploi pour compléter.

Malgré ces désagréments, j’aime mon métier et je vais travailler chaque jour avec plaisir.

Témoignage d’Annick Toczé co-fondatrice d’Aidant attitude

22 commentaires

  1. Valérie van de Velde 5 avril 2012 à 11 h 05 min - Reply

    Merci de nous faire partager votre quotidien. Je pense aussi aux personnes aidées, qui doivent attendre votre venue avec impatience !

  2. Monique 29 juin 2012 à 14 h 40 min - Reply

    je souhaite depuis un moment déja faire ce métier et vous lire, confirme mon envie . j’aimerais en savoir un peu plus sur votre parcours et …..!!!
    merci

  3. annick 29 juin 2012 à 19 h 06 min - Reply

    Bonjour Monique,
    C’est effectivement un beau métier. Lorsque vous rentrez à la maison le soir, vous pouvez être certaine d’avoir été utile.
    Par contre, c’est un métier difficile physiquement et mentalement.
    Il est mal payé, pas ou peu reconnu.
    Il faut être disponible. Aujourd’hui, je suis partie à 7h45, je suis rentrée à 19h30 avec 1 heure de pose ce midi, j’ai fait environ 55 km dont seulement une quinzaine seront payés. Je serais rémunérée 7h30 alors que j’aurai été absente de mon domicile plus de dix heures.
    Je suis éreintée mais heureuse ! Et si je n’ai pas la richesse dans mon porte-monnaie, je l’ai dans mon coeur et je la puise chaque jour les yeux et dans le sourire de ces personne que j’aide.
    Je reste à votre disposition pour répondre à vos questions.
    Bien cordialement.

    • Patricia 13 février 2016 à 17 h 15 min

      Je suis aide à domicile pour une association et ce que vous expliquez Annick est vrai. Nous ne sommes pas vraiment reconnus pour notre travail surtout par certaines familles. Je me suis vu reprocher d’avoir lavé les pieds d’une dame alors qu’elle devait aller voir le Docteur pour un doppler. La belle-fille m’a dit vous devez faire le travail ce pour lequel vous êtes mandaté pas pour autre chose. Je l’ai fait parce que je savais que la grand-mère manquait d’hygiène et la famille n’a jamais mis en place un suivi pour ça sauf depuis cette algarade et depuis qu’elle a été hospitalisée.

  4. fanny 1 janvier 2013 à 19 h 49 min - Reply

    Bonjour a toutes, je ne sais pas si j’aurai une réponse, mais je suis tout comme vous une simple aide a domicile… Et je fait en ce moment une personne en fin de vie … Ayant dans le passé sauver une dame qui était plus ou moins en fin de vie , mais qui s’etouffer devant moi ! J’ai u le reflexe de lui mettre les doigt dans dans la gorge ceux qui la sauver… Mais depuis ce jour la , j’ai u comme un choque psycologique !!
    J’ai refuser par la suite une dame en fin de vie , puis la j’ai une dame qui et comme en fin de vie car elle es très encombrer et n’arrive plus a avaler… Depuis mon ancien refus ma boite a décidé de me faire faire une formation fin de vie! Mais il n’on pas l’air de comprendre que je suis choqué… Je n’es que 22 ans et je suis réserver n’osant pas leurs refuser quelques … Alors je me bouffe la vie, je ne dort plus je ne pense qu’a la personne que j’ai ! Comment faire ? Merci a vous Fanny

    • karthik 10 juin 2013 à 16 h 38 min

      Bonjour Fanny
      il faut peut etre parler a vos proches et vos amis egalement a votre medecin pour vous faire aider, voir une personne mourrante cest tres difficile, il faut que vous sachiez gerer cette situation si fait partie de votre travail.

    • Marie-Agnès 1 novembre 2013 à 18 h 11 min

      Salut Fanny. Mon message arrivera surement un peu tard…mais tu dois bien expliquer à ton employeur que tu n’ES PAS PRETE pour faire cette formation, que tout ça est très douloureux pour toi. Je suis auxiliaire de vie sociale et je sais ce que c’est…je te comprends. J’ai fait la formation d’accompagnement de fin de vie, mais il faut y avoir réfléchi, l’avoir décidé sans précipitation, être prêt quoi. N’y a t-il pas une psychologue dans l’organisme où tu travailles? Moi j’avais commencé par demander de l’aide aupres de la psy de mon association. Si je peux etre utile, n’hésite pas! Courage

  5. karthik 10 juin 2013 à 16 h 29 min - Reply

    Bonjour a tous
    Veuillez m’ excuser d’avance pour les fautes d’accents, je suis en Angleterre, je n’ai pas le bon clavier.
    je suis entrain de reflechir sur le metier que jai envie de faire, je fait un test sur le site de toutpourreussir.com , il y a un orient test qui permet de vous suggerer le metier qu on pourra faire a travers des questions. il y a designer de produits industriel en premiere position et decorateur interieur en 2 eme position et en troisieme position jai le metier d’aide a domicile. Je pense que chaque metier pourra m apporter de satisfaction, j aime le dessin et je suis assez bon en maths, j’aime le choses creatifs, de cet point de vue le metier designer de produits pourra mapporter de satisfaction et jaime egalement aider les autres surtout les personnes qui sont dans une situation handicapantes et egalement des personnes agees, comme ca a la fin de la journee je peux me sentir bien parceque jai fait quelquechose dont je peux etre fiere.

  6. grégoire nathalie 18 novembre 2014 à 8 h 23 min - Reply

    caluchon.
    Moi aussi j’avais l’amour du métier. avec les années j’en suis revenu.
    on m’a toujours sous payé(j’en suis arrivé a ma 3eme association. une qui me devait une grosse somme récuperé (justice).la deuxiéme et troisiéme
    me proposer de travailler comme auxiliaire de vie (payer comme aide ménagére. Refus et naturelement viré.(je dois avoir la tête a cela. bizarement soudain j’ai tout les défauts de la terre… “engeulade pour un pot de yaourt vide sur une table” tout de même en famille on a bien rit.un client m’a demandé de faire 13 choses désolé je ne suis pas mimi mati dans le feuilleton. je garde mon humour.
    donc j’ai décidé de m’orienter ailleurs . Ce métier est dure mal payé moi j’ai donné.(ce n’est pas un long fleuve tranquille) je vous souhaite
    beaucoup de courage et de conserver votre amour du métier qui est si ingrat et mal rémunérer

  7. Orchidée 23 novembre 2016 à 19 h 28 min - Reply

    Bonsoir je voulais faire aide à domicile parce que j’aime bien aidé les gens âgée mais j’ai pas d’expérience ni diplôme et je voudrais savoir si je pourrais le faire
    Merci

  8. Messager 7 novembre 2017 à 14 h 14 min - Reply

    Bjr je suis tout à fait d’accord avec Grégoire Nathalie aide à domicile c’est un beau métier mais, c’est très mal payé surtout en association Moi je faisais jusqu’à 10 personnes par jour dans les années 2000 pour un salaire de 940 € par mois Je faisais Meme des demie. Heures pour les repas et je retournais le soir chez la Meme personne du matin j’ai eu des personnes âgées très sympathiques et d’autres laisse tomber des personnes qui veulent te faire nettoyer les coins des miroirs aux coton tiges ,vraiment c’est quand même aide à domicile en mairie au moins c’est mieux encadre ´il y a des mamies qui prennent les aides ménagères pour des déménageurs ! Attention à votre dos !! Je suis actuellement assistante maternelle depuis plus de 10 ans à 3€80 l’heure Mais tous les trois ans chômage depuis oct pas d’enfants je suis agréé pour deux enfants Mais des fois j’ai un seul contrat il y a beaucoup de métiers précaires hélas !!bon courage Mais évitez les associations il te font faire n’importe quoi Meme dans certaines assos Ies aides ménagère font les aides soignantes et travaillent les jours fériés pour le même prix LOL

  9. Brigitte Z. 6 février 2018 à 1 h 57 min - Reply

    Les aides à domicile sont en véritable souffrance. Si c’est un beau métier à la base, les conditions de travail sont détestables dans bien des entreprises, je suis d’accord avec vous. C’est devenu un marché juteux mais qui va s’effondrer si rien n’est fait. Interventions de plus-en-courtes et minutées, culpabilisation des salariés, entreprises jamais responsables en cas de difficultés de services chez des usagers, nombreuses erreurs de planning, heures supplémentaires en pagaille, rémunération nulle au vu du travail demandé, les anciennes qui se débarrassent des cas jugés très compliqués , pas de solidarité, attachement interdit au dépends des usagers, etc
    Une ex aussi qui a fini par jeter l’éponge avant d’avoir un accident ou d’en créer un. Félicitations à celle qui garde une attitude positive et que de dommages pour toutes celles qui craquent, aux dépends des usagers aussi.

  10. Audrey 7 mars 2018 à 11 h 59 min - Reply

    Bonjour,
    Je vais former des aides à domicile, donc je cherche un maximum d’informations sur votre quotidien pour adapter ma formation au plus près de vos besoins.
    Merci pour votre témoignage et pour l’aide que vous apportez aux personnes.

  11. Lisalie 10 mars 2018 à 19 h 33 min - Reply

    Bonjour, je débute en tant qu’aide à domicile en association depuis quelques mois et lire cet article et vos commentaires m’éclaire beaucoup!!sur mon contrat il est noté “agent à domicile”, je suis rémunérée au SMIC, j’effectue des missions d’auxiliaire de vie (même auprès de personnes en fin de vie) et des missions d’aide ménagère (pour certains au coton tige comme dit plus haut!ça m’a fait rire!). J’ai demandé un temps partiel 120 heures mais dans le contrat il est écrit que les heures “complémentaires” de travail effectif peuvent être équivalentes au 1/3 du nombre d’heures total mensuelles prévues!!!soit 40 heures par mois de plus dispatchées au fur et à mesure mais payées pareil et difficiles à refuser! comme les plannings peuvent être modifiés jusqu’à la dernière minute(prestation annulée, remplacement, décalage) c’est stressant et ça fait des journées à rallonge! il m’est arrivé de faire du 7h30 à 19h30 (avec 15 minutes de pause pour manger dans ma voiture)et de me coucher en pleurant de fatigue physique et morale! j’ignore combien de temps je tiendrais. Mais que de belles rencontres aussi !! et se sentir utile est sans prix! bon, il faut côtoyer des maniaques, des esclavagistes hargneux, souvent la saleté (wc de folie, draps souillés, pots de chambre..), la misère humaine, la solitude poignante aussi (veuf et veuve avec enfants loin), etc..en changeant d’univers d’une heure à l’autre, pas facile. Mais quand une personne dans le besoin de soutien est reconnaissante, fait un sourire ou semble simplement “apaisée” par notre présence/passage, quelle sensation!!! bon courage à toutes, et gardons à l’esprit qu’un jour peut-être les rôles seront inversés, que nous aimerions avoir une aide à domicile bienveillante pour nous (ou nos intimes) et aussi que c’est dur pour elle donc toujours la considérer avec respect…

  12. Ilham B 10 mai 2018 à 10 h 34 min - Reply

    Bonjour mesdames,

    Je suis une étudiante en master 2 et souhaite justement réaliser une étude sur les difficultés de recrutement dans les services d’aide à domicile. Pour cela, j’ai besoin de témoignage de personnes travaillant dans l’aide à domicile afin d’énoncer les conditions de travail .
    Pour ceux et celles à qui cela puisse intéresser, vous pouvez me contacter sur ben.seddik@hotmail.fr

    Merci d’avance pour votre temps accordé !

    Bonne journée,

  13. Laura 6 septembre 2018 à 11 h 29 min - Reply

    Merci pour cet article et ce témoignage. j’ai également la chance ou l’opportunité plutôt que le ménage ne soit pas la tache la plus chronophage dans mes missions. L’aide à domicile ou auxiliaire de vie à domicile c’est d’abord une relation entre nous et les personnes dépendantes. j’apprends beaucoup des gens que j’accompagne et chacun d’eux et différent avec une histoire des valeurs et surtout des anecdotes. Pour ma part mes missions sont sur Paris par le biais d’une association d’aide et de soins à domicile : http://www.adiam.net

    Je suis supère satisfaite depuis bientôt 2 ans de notre collaboration, alors c’est sur que dans notre métier il faut s’accrocher et parfois prendre du recul car c’est pas tous les jours rose, mais moi c’est une vocation et je suis fière d’aider les personnes dépendantes.

    A bientot les filles

  14. seemeto40 7 octobre 2018 à 23 h 50 min - Reply

    Bonjour,

    Je souhaite faire le métier d’aide à domicile avec les contres et les pour…. je ne prétends pas vouloir le faire pour un organisme reconnu tel admr ou cias…je préfère travailler pour moi meme si le côté congés payés n’est pas si évident…..sauf si on a des amies dans le secteur! par contre on me parle plusieurs tarifs horaire et impossible de trouver grille des salaires sur convention collective? pouvez vous m’aider? une amie prend 13 euros de l’heure? sans préciser brut….?avec CP 10 %? tout cela reste assez floue… pouvez vous m’aider ? merci

  15. alylove 10 février 2019 à 10 h 00 min - Reply

    Bonjour je suis aide à domicile sans expérience depuis août 2017 mon association nous propose à plusieurs collègue de faire une mention complémentaire d’aide à domicile j’aimerais avoir des témoignages avis si c’est interressant etc merci de votre aide

  16. Auger 28 avril 2019 à 15 h 16 min - Reply

    J’ai une question à vous poser mesdames. Suite a des demarches administratives ont s’est rendu compte que l’intitulé de mon poste de travail ne correspondait pas à mon travail effectif .je suis déclarée agent à domicile et j’effectue le travail d’auxiliaire de vie sociale. l’inspection du travail fait le necessaire pour que mon poste réel soit revu ainsi que mon salaire revu à la hausse avec un effet retroactif de 3ans sur les salaires congés et indemnités. A travail egal salaire égal. Avez vous eus une experience similaire ?

  17. seemeto 22 septembre 2019 à 10 h 25 min - Reply

    Je suis donc devenue aide ménagère (56 ans) dans une association locale. Le relationnel des bénéficiaires est vraiment intéressant et enrichissant chez la pluplart d’entre eux et pour l’instant le travail n’est pas pénible et varié (‘jaime), . Je suis nettement moins enthousiaste pour les remboursements kilométriques, les planning qui changent et arrangent plus l’association que moi (niveau kms!), les paiements du dimanche 11 euros de plus, un samedi matin et un dimanche matin dans le mois en moyenne, du relationnel administratif pas toujours à la hauteur (nous laisse souvent nous dépatouiller seule, ainsi je n’ose pas imaginer si un problème grave arrive un jour….), des congés presque imposés l’hivers (bon je suis encore en CDD et pour un moment je suppose, le mensuel n’est pas respecté j’avais demandé un mi-temps et ce mois c’est 130 heures (je ne suis pas contre quelques heures de plus mais pas plus que 3/4 temps car je m’occupe de ma maman en meme temps et je n’ai plus de temps pour elle actuellement puisque je rentre tard….. planning encore délivré sur papier, bons papiers à faire signer aux bénéficiaires (c’est contraignant aussi!), lorsque les horaires sont mal fait il n’est par rare que je propose un changement qui arrangera le bénéficiaire…. les risques pris chaque jour sur la route surtout avec la fatigue accumulée…..
    En bref plus je regarde la longue liste des contres plus je me dis que j’ai bien du courage à faire ce métier si mal rétribué… je me dis aussi que nous aurons nous meme de plus en plus de mal a trouvé ce type d’aide dans l’avenir car la jeunesse y réfléchira à deux fois…..et comme je les comprends… je me demande donc si je vais poursuivre après fin décembre fin de mon cdd (à moins qu’on ne veuille plus de moi…) de 6 mois car je refuse un plein temps…. Je pense envisager de faire du ménage ou autres à mon compte plutot et en cesu comme cela je travaillerai à mon rythme, maitrise des kms et je serai mon propre patron…. à voir…..

  18. Jourdan 4 avril 2021 à 9 h 51 min - Reply

    Pour ma part un lien essentiel entre nos anciens et nous ce métier logiquement mais exploité par des associations en quête de dossiers et souvent géré par des responsables de secteur qui ne connaissent rien au travail des auxiliaires de vie et les vendent comme des femmes de ménage..aucune empathie ..un métier au salaire peu gratifiant .. des p’tits contrats ..pas de pause repas ..peu de bon sens et d empathie pour ces asso boîtes a fric et donc un personnel qui en pâtit et forcément des personnes âgés pas tjs accompagnés comme elles devraient l être. De mon côté une négo de rupture conventionnelle car mon employeur et ses valeurs sa façon de faire ne sont pas miennes et me rendent malades donc je renonce à travailler ds ce secteur bien mal considéré et abusé par ces malhonnêtes associations . Dommage !!!

  19. christina 16 septembre 2023 à 12 h 54 min - Reply

    Bonjour. Cela fait plus de trois ans que j’ai perdu le contact avec mon amant en raison du travail et un déménagement. Les choses se produisent trop rapidement parce que nous avons perdu la communication et la connexion les uns avec les autres. J’ai lu un article sur le prêtre Jaja. J’ai décidé de l’essayer à ma grande surprise. Le prêtre Jaja m’a aidé à renouer avec mon amant. Si quelqu’un se trouve dans une situation similaire, voici les détails. {Priestjaja7 {@} {gmail}
    {.com}

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