Merci pour vos étoiles!
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Faites-vous partie de ces salariés aidants qui, à côté de leur journée de travail, prennent soin d’un proche ? Si c’est le cas, vous vous reconnaîtrez en Dominique  – homme ou femme peu importe – qui essaie de concilier vie professionnelle et rôle d’aidant.

Dominique a plus de 45 ans et aide majoritairement un parent âgé, au quotidien ou plusieurs fois par semaine, dans les actes de la vie courante : courses, visites médicales, paperasse administrative, tâches ménagères… Parfois, son aide est même requise à des moments précis de la journée comme les repas ou le lever et le coucher, l’obligeant parfois à faire des allers retours rapides de son lieu de travail au domicile de son proche. Ce rôle, auquel Dominique n’a pas été préparé, lui demande beaucoup d’énergie et de temps, consacré auparavant à ses loisirs, sa vie extra professionnelle et des périodes de repos. Dominique ne réalise pas toujours que ce rôle émotionnellement difficile entraîne fatigue, sautes d’humeur, problèmes d’attention et repli sur soi. Son entourage, qui connaît sa situation personnelle, est compréhensif ou bien s’éloigne un peu.

Éviter le repli sur soi

C’est différent au travail. Dominique n’a pas forcément osé en parler à ses collègues, encore moins à son manager. C’est sa vie privée et il ne voudrait pas qu’on le regarde autrement. Après tout, ça a déjà eu un impact sur sa vie de famille, autant préserver son environnement professionnel. Sauf que, si Dominique n’en a pas parlé, ses collègues ont remarqué que ça n’allait pas. Des retards, des absences, des erreurs, des signes d’énervement… Si Dominique ne dit rien, comment eux peuvent-ils deviner ? Ce silence du salarié aidant sur son lieu de travail, que l’on peut comprendre, n’aide en fait en rien le salarié. Au contraire, ce silence peut tendre les relations avec ses collègues et le mener au burn out. Il faut que Dominique arrive à exprimer ses difficultés et ses besoins à ses collaborateurs proches.

Identifier les besoins du salarié aidant

Dominique a pensé pouvoir concilier sa double vie mais si c’est possible sur une courte période, c’est épuisant sur un accompagnement qui peut durer dans le temps. L’aidant présume toujours de ses forces, encore plus un aidant actif qui n’a pas d’autre choix pour sécuriser son emploi. Pourtant, son engagement et son efficacité au travail seront bien meilleurs si son entourage professionnel connaît ses contraintes et les comprend.

Trouver un interlocuteur de confiance

Que Dominique travaille dans le secteur public ou privé, plusieurs interlocuteurs sont possibles mais il est nécessaire qu’il se sente en confiance : délégué du personnel, médecin du travail, représentant du comité d’entreprise, employeur, proche collaborateur, manager de proximité… C’est dans un dialogue constructif que des solutions peuvent être trouvées : congés spécifiques, aménagements des horaires ou du temps de travail, dons de jours de repos, accès à des services sociaux d’entreprise ou des plateformes d’appel pour trouver des dispositifs d’aides.

Évidemment, cela suppose aussi que les employeurs soient à l’écoute et ouverts à des formes de management de leurs salariés plus souples et attentives au bien-être au travail de leurs salariés…

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Nathalie Cuvelier

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