5/5 - (6 votes)
5/5 - (6 votes)

Les risques
liés à la victime :

Lorsque la personne est dépendante physiquement ou psychologiquement, elle devient une lourde charge pour l’aidant. C’est une source de stress très importante.
Lorsque la personne devient incontinente ou souffre de diarrhée ou de vomissements, elle donne un surcroit de travail à l’aidant. Ces symptômes sont souvent mal tolérés et peuvent être sources de rejet, d’isolement …
Lorsque la personne souffre de troubles du caractère, lorsqu’il devient agressif, l’aidant peut lui aussi devenir agressif.
Lorsque la personne souffre de démences, son comportement incohérent peut être une cause de maltraitance.

Les risques liés à l’aidant :

Chaque personne a un seuil de tolérance, lorsque la surcharge morale et affective dépasse ce seuil, il y a risque de maltraitance.
Si l’aidant est dépendant (alcool, drogue, …) la violence physique ou mentale est souvent présente et une violence financière est souvent présente.
Si l’aidant à des problèmes financiers, il s’installe chez la personne aidée pour vivre à “son crochet “.
Lorsque l’aidant se retrouve seul à assumer. Il s’isole, se marginalise et devient plus facilement abusif.

Les risques liés au personnel d’établissement :

Il s’agit souvent d’un manque de formation.
Le manque de personnel donc la surcharge de travail et l’épuisement sont aussi des facteurs de maltraitance.
Il arrive aussi que le personnel manque de motivation (par exemple, on distribue le petit déjeuner, mais on ne se soucie pas de savoir si la personne pourra ouvrir le petit pot de confiture seule).
Le manque d’information entre collègues.

Les risques liés à  l’environnement :

Lorsque le lieu d’habitation n’est pas adapté ou réduit, les déplacements sont restreints, la cohabitation difficile, c’est une source de tension, donc de violence.
Lorsque la violence fait déjà partie de la vie de la famille, lorsque la dépendance survient, elle augment les risques de maltraitance.

3 commentaires

  1. savournin renée 21 août 2013 à 2 h 04 min - Reply

    Pourquoi ne parlez-vous pas de l’autre cas fréquent de maltraitance ? celui de l’aidant “martyrisé” par un parent exigeant, égoïste, ingrat, insultant, agressif , non parce qu’il est sous l’emprise de crise dues à la démence sénile , mais parce que la dite démence sénile neutralise le bouclier comportemental de toute personne “normale” qui sait qu’il vaut mieux contenir aux yeux de tous les “mauvais côtés ” de sa personalité , ce qui n’est plus le cas quand les neuronnes ne fonctionnent plus correctement et que la peersonnalité sans “garsde fou” se révèlent à l’état pur et brut! Nombreux sont les aidés dans ce cas, seuls demunis et sans aide avec plus que leurs yeux pour pleurer et quelquefois pour ne plus les rouvrir!

  2. désespérance 21 août 2013 à 2 h 12 min - Reply

    Texte définitif corrigé de ses erreurs de frappe

    Pourquoi ne parlez-vous pas de l’autre cas fréquent de maltraitance ? celui de l’aidant “martyrisé” par un parent exigeant, égoïste, ingrat, insultant, agressif , violent, non parce qu’il est sous l’emprise de crises dues à la démence sénile , mais parce que la dite démence sénile neutralise le bouclier comportemental de toute personne “normale” qui sait qu’il vaut mieux contenir aux yeux de tous les “mauvais côtés ” de sa personnalité , ce qui n’est plus le cas quand les neurones ne fonctionnent plus correctement et que la personnalité sans “garde fou” se révèle à l’état pur et brut! Nombreux sont les aidés dans ce cas, seuls démunis et sans aide avec plus que leurs yeux pour pleurer et quelquefois pour ne plus les rouvrir!

  3. Karine 17 novembre 2023 à 20 h 17 min - Reply

    @désespérance, Dans le cadre “médical”, ce dont vous faites part et qui est tout autant impactant que ne l’est la maltraitance se nomme violence. En effet la maltraitance est “pratiquée” par une personne ayant l’ensemble de ses facultés (physiques, psychiques et mentales…) envers une personne vulnérable.

    Lorsque la personne “vulnérable” commet ce genre de chose cela relève de la violence.
    il y a également beaucoup de choses à écrire et dire sur la difficulté d’être accompagnant/aidant, et sur le manque de soutien dont peuvent bénéficier ces derniers.

Laisser un commentaire

Les mécènes d’Aidant attitude

Les mécènes d’Aidant attitude contribuent au développement du fonds de dotation, à la fois par des actions de mécénat, mais aussi par la réalisation de projets communs pour les aidants. Sans eux Aidant attitude n’existerait pas, et ne pourrait pas mener ses actions d’information, soutien et réconfort aux aidants.
Particulier : Vous pouvez déduire 66% de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.