Qui d’entre nous n’a jamais écrasé des médicaments dans un repas pour un enfant ou un proche malade ? Il est facile de se dire “je vais faire passer la pilule discrètement”. Et pourtant cette pratique, même avec une intention bienveillante est à proscrire.
L’Institut du bien vieillir vient de publier une étude sur l’impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments. L’étude “MELA” (Médicaments Ecrasés dans Les Aliments) menée par le CHU de Nice, en collaboration avec l’Université de Sophia Antipolis et l’Institut du Bien Vieillir Korian a eu pour objectif d’évaluer le goût des 10 médicaments les plus prescrits dans les EHPAD du groupe Korian puis de déterminer lesquels sont acceptables ou non lorsqu’ils sont écrasés dans les aliments. Un jury composé de 8 soignants et 8 représentants du monde de la gastronomie (dont 2 chefs étoilés Michelin), de la nutrition, et d’usagers ont ainsi réalisé une évaluation.
Ce qu’il faut retenir en conclusion des travaux de l’étude :
Les médicaments écrasés puis mélangés aux aliments peuvent donner un mauvais goût, pouvant conduire à un refus de la prise du repas, voire à des troubles graves comme l’anorexie et la malnutrition. Il est important d’éviter cette mauvaise pratique et de faire tomber nos préjugés : même si nous le faisons en pensant bien faire, évitons une fois pour toute le mélange médicaments et aliments..
Pour en savoir plus sur les bonnes pratiques et réflexes à adopter au quotidien, consultez l’essentiel sur le goût et les médicaments écrasés.
Découvrir les publications de l’Institut du bien vieillir.
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